Mariage à l’Orangerie Dam 71 – Kortrijk – Belgique
Dans mon métier de photographe, je découvre une multitude de coutumes et traditions différentes pour célébré un mariage.
Cette fois-ci c’est Sophie et Antony qui m’ont fait découvrir un mariage de tradition Laotienne ! Une première pour moi, il me fallait comprendre les rites afin de ne rater aucun moment important.
La cérémonie s’est déroulé au DAM71 du traiteur Du Biez et cette salle de réception s’est d’ailleurs prêter merveilleusement bien ! tout était parfait !
Accompagné de mes partenaires Gaëtane en tant que Wedding Planner et Arthur pour l’animation de la soirée, ou nous avons été époustouflé par la bonne humeur, la joie de vivre et l’ambiance de folie tout au long de cette belle journée !
Merci de m’avoir fait confiance, ce fût un plaisir d’être à vos côtés pour ce jour si important. Au plaisir de vous revoir dans d’autres aventures !
Découvrez le reportage en photo ci-dessous mais aussi en vidéo par mon partenaire vidéaste de mariage nord La Luciole !
Les préparatifs au Croquet de Croix, un endroit magique pour vos préparatifs !
Départ pour la mairie de Croix, un lieu tout aussi authentique. Une des plus belles mairies qu’il m’ait été de voir.
La cérémonie tradionnel Laotienne
Selon une légende laotienne, les amants seraient prédestinés. Avant la vie terrestre, chaque personne aurait, dans
un jardin céleste, un arbre dont les branches s’entremêleraient à celles de son âme sœur. Lorsqu’il est envoyé sur
terre, le couple est lié aux poignets par un fil de coton, que le « vent du couteau » va rompre. Chacun va alors
renaître de son côté et rechercher sa vie durant son partenaire.
Au jour et à l’heure jugés propices pour le mariage, toujours au moment de la saison sèche laotienne, la famille
du marié se rassemble et se dirige vers la maison de la mariée. Le marié mène le cortège en tenant un cierge
allumé, symbole de l’honnêteté, et accompagné d’un porteur de sabre, symbole de courage. Il est protégé du
soleil par un parasol.
En entendant les chants et la musique du khène (un orgue à bouche), du tam-tam et de la cymbale, un comité
d’accueil de la mariée s’installe devant la maison pour faire barrage, symbolisé par une écharpe en soie ou une
ceinture d’or sur la porte d’entrée. Le marié et son cortège ne peuvent ainsi entrer sans avoir répondu à une série
de questions, portant notamment sur le degré d’amour porté à la mariée.
Les deux familles s’affrontent ensuite joyeusement et surenchérissent en vantant les qualités de leur protégé(e).
L’accord est ensuite scellé par un échange de verre d’alcool. La famille de la mariée va alors procéder à la
cérémonie d’ablution, qui consiste à laver les pieds du marié avec de l’eau pour le purifier de toute trace de sa
vie de célibataire.
Les deux plateaux de fleurs au milieu de l’assistance, sont appelés phakhouans, c’est-à-dire « plateaux des
âmes ». Ils sont décorés d’une multitude de fleurs colorées, représentant la diversité dans l’unité, et décorés au
sommet d’un cierge.
Autour de la base de chaque phakouan, posé sur un plateau d’argent, s’accumulent cinq œufs bien cuits, des
gâteaux, des fruits, des boissons, de l’alcool fort, notamment de l’alcool de riz, quatre bols afin d’y placer la
nourriture lorsque les fils de cotons seront noués autour des poignets.
Du sommet à la base de chaque phakouan, pendent deux longs fils de coton. Après la cérémonie, ces fils vont
être noués autour des poignets des mariés pour empêcher leur amour et leurs énergies vitales (les khouanes) de
s’enfuir ou de s’étioler. Au nombre de 32, ces khouanes assurent le bon fonctionnement de notre corps.
L’officiant récite la parole magique visant à chasser le Mal et à fortifier l’amour, la santé et le bonheur dans la
famille des mariés. Il formule ses vœux de bonheur en nouant les fils de coton autour des poignets du couple.
Les mariés, munis chacun d’un cornet de fleurs et de bougies, s’inclinent en même temps, devant les anciens,
afin de leur demander bénédiction, reconnaissance et pardon. Ainsi purifiés, ils peuvent commencer leur
nouvelle vie.